I/ Une population active de plus en plus
:
En 2005, les femmes de 20-59 ans représentaient
% d'une population totale de
femmes, ce qui portait à
le nombre de femmes en âge d'être actives. Les hommes de 20-59 ans étaient
% de
, soit
hommes en âge d'être actifs. Les femmes en âge de travailler sont donc
nombreuses que les hommes.
La part de femmes dans le total des français en âge d'être actifs était donc de
% en 2005. Cependant, les femmes ne représentent encore que
% des actifs. Elles constituent, en revanche,
% de l'ensemble des chômeurs.
Le tableau suivant permet de calculer les écarts entre les taux d'activité féminins et masculins, ainsi que les écarts entre leurs taux d'emploi en 2005.
Les écarts entre les taux féminins et masculins restent donc d'environ
points, ce qui laisse une possibilité de croissance de la population active, si les taux d'activité féminins continuent de croître dans les années à venir.
Les professions les plus féminines restent les
et les (deux mots)
de la santé, du travail social ou de l'éducation primaire. Mais les professions qui se féminisent le plus sont les (2 mots)
, les
de la fonction publique et les ingénieurs dont le taux de féminisation a été multiplié par
en 30 ans. Ces professions sont encore loin d'avoir des taux de féminisation "normaux", proches de
%.
Enfin, les professions dans lesquelles la part des femmes diminue le plus sont celles des (un ou 2 mots)
et celle du clergé. Attention, pour cette dernière PCS, elle ne représente plus en 2005 que
% des actifs occupées.
II/ Une population active de plus en plus
:
En 1999, la part des 40-59 ans dans la population totale (28,2 %) était encore supérieure à celle des 20-39 ans (26,1 %). Depuis le recensement de 2004, le rapport s'est inversé et les 40-59 ans représentent
% de la population totale, contre
% pour les 20-39 ans. Les actifs agés sont désormais plus nombreux que les actifs jeunes, la population active vieillit en même temps que la population totale.
Paradoxalement, les jeunes sont
nombreux à être diplômés que les actifs âgés et sont pourtant
-représentés dans les professions peu qualifiées. Ainsi,
% des 25-49 ans avaient au moins le bac en 2005, contre seulement
% des 50-64 ans. La part des non diplômés est
fois
importante chez les premiers que chez les deuxièmes. Pourtant,
% des jeunes sont employés ou ouvriers contre
% des actifs de plus de 50 ans. Les plus âgés sont certes
fois plus nombreux que les jeunes à être agriculteurs, mais leur part est aussi
fois plus importante chez les cadres qu'elle ne l'est chez les jeunes.
On a là une explication importante de la déqualification des diplômes : la part des diplômés du supérieur dans la population de plus de 15 ans, qui était de
% en 2005, n'était que de 4,9 % il y a 20 ans. Dans le même temps, la population de plus de 15 ans est passée de 43 317 000 à 49 776 600. Le nombre de diplômés du supérieur est donc passé de
à
, ce qui fait
fois plus de diplômés. Or en 20 ans, les emplois de cadres et PIS qui étaient 2 056 000 en 1985, n'ont été multipliés "que" par
. Le nombre d'emplois de cadres augmentant moins vite que celui des diplômés, ces derniers doivent se contenter d'emplois moins qualifiés qui dévalorisent leurs diplômes.
III/ Une population active de plus en plus
:
Le tableau suivant (à remplir) donne un ordre d'idée de l'évolution de la structure des emplois dans l'industrie.
On voit donc que la structure pyramidale des emplois dans l'industrie (de
en
nombreuse quand on va du sommet de la hiérarchie vers la base) devient une structure en toupie en raison du déclin des emplois (2 mots)
.
Cependant, les emplois "perdus" dans l'industrie se retrouvent en partie dans les services. La PCS employés a augmenté de
personnes en 30 ans, soit
% d'employés en plus. La seule croissance des emplois de commerce et des services directs aux particuliers explique
tiers de cette augmentation. Ainsi, les emplois non qualifiés du secteur
sont en grande partie devenus des emplois non qualifiés du secteur
. %